Longtemps en avance sur ses concurrents grâce à la fiabilité de son système informatique, l’instantanéité de sa messagerie et la prise en main de son clavier, BlackBerry a du mal à suivre la course aux smartphones dominée par Apple et Google avec Android en raison de son système d’exploitation jugé lent et peu adapté à la navigation internet.

Aujourd’hui, l’objectif du canadien est donc de retrouver un peu de son allant d’antan en présentant sa nouvelle génération de téléphones ainsi que son nouveau système d’exploitation, Blackberry 10.

Dans un premier temps, le groupe a procédé à une refonte complète de son service de téléchargement d’applications, renommé BlackBerry World où sont disponibles des films, des émissions de télévision et de la musique. Ensuite, ces nouveaux smartphones facilitent la réalisation de plusieurs tâches en même temps, baptisé « Blackeberry Flow ». Il sera donc possible de regarder un film et de lire ses e-mails. Puis, « Peek » est un procédé permettant à l’utilisateur d’avoir un coup d’œil sur ses notifications (nombre de messages reçus, prochain rendez-vous, …).

Enfin, le BB « Hub » rassemble tous les outils de communication (Facebook, Twitter, BlackBerry Messenger, Outlook, LinkedIn….).

Pour matérialiser cette évolution, le groupe lance deux smartphones et vise une clientèle « hyper connectée socialement et qui cherche un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle, le tout avec un seul appareil » : le BlackBerry Z10 entièrement tactile

et le BlackeBerry Q10 qui conserve le traditionnel clavier de la marque auquel de nombreux clients semblent attachés.


Ce « nouveau départ » permettra-t’il à BlackBerry, qui abandonne son ancien nom RIM (Research In Motion), de mettre fin au duopole du marché des smartphones dominé par le système d’exploitation mobile de Google, Android (68,4%) et celui d’Apple, iOs (19,4%) contre 3,9% pour BBR selon le cabinet IDC au quatrième trimestre 2012 ? Il est crucial que le canadien parvienne à retrouver ses parts de marché perdus sur le marché de l’Amérique du Nord (-60% sur an) ainsi que celui de l’Europe de l’Ouest (-50% sur an). Le téléphone « Mûre » est-il devenu mûr pour rattraper son retard ?

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